Nicolas Sarkozy défend le gel des dotations aux collectivités locales : Pourquoi il est nécessaire de faire du département un boulcier social contre la droite

Publié le par Parti de Gauche 94 Nord

marianne pauvre

 

 

Nicolas Sarkozy a défendu le 1er février devant l'assemblée départementale des maires du Cher sa décision de geler les dotations de l'Etat aux collectivités locales. Comme à son habitude, il a fait preuve d'une condescendance et d'un mérpis  scandaleux envers non seulement les fonctionnaires, mais également envers les usagers des services publics.

Le Parti de Gauche est scandalisé par de tels propos, et réaffirme haut et fort son attachement à des services publics forts. Le coup classique de "il n'y a pas assez d'argent" ne prend pas. L'argent est chez les Bettencourt & co, et le Parti de Gauche, avec ses alliés du Front de gauche, ira le chercher, par la force de la loi.

Face à de tels propos, il est nécessaire de se déplacer en masse aux élections cantonales, afin de défendre les collectivités locales contre les attaques qui leur sont portées.

 

"Je n'accepterai pas l'idée qu'un jour la France fasse la manche parce qu'elle a tellement de déficits que nos notes seraient dégradées et on se trouverait en incapacité de payer la dette de tous les gouvernements précédents, gauche et droite confondues." C'est en ces termes que  "Nous avons pris des engagements de rétablir les finances de la France, nous les tiendrons. Il n'y a pas d'autre solution ou alors la France ne sera plus un Etat indépendant. (...) Est-ce que vous croyez qu'un seul Français souhaite qu'il arrive à la France ce qui arrive à la Grèce, à l'Irlande et au Portugal ?", s'est demandé le chef de l'Etat. "Le gel, c'est quelque chose sur lequel je ne peux pas revenir et je ne reviendrai pas", a-t-il insisté. "Qui peut penser que l'Etat et la sécurité sociale doivent s'imposer des règles de bonne gestion et que les collectivités ne le pourraient pas ?"

Interpellé par plusieurs élus qui s'inquiétaient de la disparition de services publics dans leur commune, Nicolas Sarkozy a répondu qu'il fallait "arrêter de penser que l'on peut, à l'inverse du monde, multiplier les emplois de fonctionnaires". "On ne peut pas toujours dépenser plus", a-t-il tranché. "Si vous voulez qu'on fasse plus de TGV, on ne peut pas garder le bureau de poste pour tout le monde ouvert avec, vous savez, (le préposé) à la casquette au liseré jaune et le costume qui dit 'mon métier c'est la poste et pas le service public'. Le service public, c'est la polyvalence", a conclu le président de la République. Lors de cet échange avec les maires, Nicolas Sarkozy a aussi justifié sa décision de réorganiser, dans le cadre de la réforme votée en novembre, les intercommunalités pour "supprimer les doublons".

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